Peintures de Roger Bertemes
14 x 19,5 cm
144 pages
ISBN : 978-2-918220-28-2
Parution : 2015
17 €
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Les poèmes en prose d’Entre-temps disent la vie dans un corps âgé. L’entre-temps, n’est-ce pas ce moment unique, garant d’intensité, la vie ?
Dans cet entre-temps, il faut exister, pleinement, sans concession :
« La nuit monte, sans qu’on y regarde. Pas ébloui ni pris de vertige, l’œil au liseré suit notre route : sangs, sueurs et hontes, courtes gloires, et si rares les amants qui larguent.
Je m’acquitte : dettes du ventre et du cœur. Car la tête fait long feu, et mieux vaut le désordre de vivre, ces sentiers nés de mes pas que les carrés de Lenôtre.
Je ne me trafique plus. Homme entre chien et loup, chaque jour moins sûr de plus de choses, peu à peu, je me quitte. Heureux, encore, d’avoir été. »
Au seuil de la vie, reste l’amour :
« Seul s’allège le cœur. Miroir où tu t’envisages. Naître et ne plus être échappent au passant. L’amour, cependant. »
André Doms, à quatre-vingts ans passés, ne s’encombre pas de la vieillesse : il vit.
▸ Recension
Lecture de Lucien Wasselin (Recours au poème)
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